justice sociale

Le Mouvement Comprendre et s’Engager est né en 1995, dans la région de Bouxwiller, suite aux résultats du 1er tour des élections présidentielles et au vote massif en faveur de l’extrême-droite. Il rassemble des hommes et des femmes convaincus de l’importance d’une parole engagée, fondée sur leur foi chrétienne, face aux discours extrémistes.

« Ce fut là une nuit de veille pour le Seigneur quand il les fit sortir du pays d’Egypte. Cette nuit-là appartient au Seigneur, c’est une veille pour tous les fils d’Israël, d’âge en âge. »
Exode 12,42.

Justice, prospérité, bien-être pour tous : Il n’y a pas si longtemps, ces valeurs étaient associées à l’image d’une modernité heureuse. Elles s’incarnaient dans l’État de droit et dans ce qu’on appelle en France l’État Providence. Depuis, une succession de crises de tous ordres nous a presque convaincus que les espoirs que cette modernité prétendait incarner n’étaient qu’une illusion, peut-être même coupable. Quelle surprise de découvrir en lisant le psaume 72 que, transmise et célébrée de génération en génération, cette illusion nous vient de la plus haute antiquité. Mais a-t-elle encore un avenir ?

Au moment où l’Epudf, suite à un voeu du synode de Nancy, lance son action intitulée « Exilés : l’accueil d’abord » il me semble nécessaire d’exprimer une opinion, non pas divergente, car cette opération a le mérite d’être, mais « critique » tant il est possible de penser que l’accueil des exilés va s’avérer, à terme, être un impasse « douloureux ».

Riesi est une petite ville de Sicile où une communauté protestante témoigne depuis plus de cinquante ans de la force de l’Evangile auprès d’une population déshéritée.
Le Service Chrétien de l’Eglise évangélique vaudoise y a été ouvert en 1961 par le pasteur Tullio Vinay. Depuis sa création, le Service Chrétien se débat avec toutes les pesanteurs d’une frange déshéritée de l’Europe : scolarisation, santé, chômage, incapacité des pouvoirs publics, criminalité,...

Le Mouvement du Christianisme social a rejoint le collectif unitaire de soutien au peuple grec peu avant les élections législatives qui ont vu l’élection de Syriza. Soutien politique mais aussi financier à la campagne "Troïka basta".

Débat le 18 novembre au 47, rue de Clichy (Paris 9) avec : Edwy Plenel, directeur de Médiapart, auteur de "Pour les musulmans" (La Découverte) et Stéphane Lavignotte, pasteur de la Mission Populaire, auteur de "Les religions sont-elles réactionnaires ?" (Textuel). Animé par Antoine Nouis, directeur de "Réforme".

Stéphane Lavignotte, pasteur de la Mission populaire et président du Christianisme social vient de publier "Les religions sont-elles réactionnaires ?" (Textuel 2014) qui invite la gauche à changer de regard sur les faits religieux en y appliquant une analyse "laïque" (de-essentialiser, de-catholiciser), en réintégrant dans son histoire celle des "gauches religieuses" et en inventant un "nouvelle politique de la main tendue". Pour aller plus loin, quelques interviews (écrites et vidéos) et textes sur l’ouvrage.

Entrée en communisme dès l’an 1925, l’identité de la ville d’Ivry-sur-Seine s’est construite autour d’un monde ouvrier massivement présent, mais cette ville est aussi la terre du rapprochement entre chrétiens et communistes. En 1933, une jeune militante catholique, Madeleine Delbrêl, décide de s’installer sur cette « terre de mission ».

La volonté de faire société est aujourd’hui mise à mal par ceux qui prônent le rejet de l’autre. Cette situation n’est ni nouvelle par son essence ni spécifique à notre pays, mais elle est aggravée par un contexte économique générateur de ségrégations. Pour nous, la peur ne peut être l’unique horizon. Il s’agit d’interroger cet état d’esprit, de réengager la confiance pour sauver le vivre ensemble.
Texte de Corinne LANOIR, Professeur IPT/Eglise protestante unie, Philippe KABONGO-­MBAYA, Pasteur Eglise protestante unie et Patrice ROLIN, Pasteur Eglise protestante unie paru dans l’Humanité du lundi 19 mai 2014.