Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche
Appel pour une relance du christianisme social, pour des communes théologiques

Accueil > Communes théologiques > Commune de Lyon > « Non, la politique n’est pas vaine ! »

Article publié

« Non, la politique n’est pas vaine ! »

dimanche 11 mars 2012, par :

Cinq soirées-débats, sous le titre « Votez royaume des cieux », pour parler élections au Foyer protestant de la Duchère, c’est le pari fait par un groupe se réclamant du christianisme social à Lyon.

En période électorale, les esprits s’échauffent, les arguments sont caricaturés quand ils ne sont pas tout simplement évacués au profit de l’injure. Le groupe de Lyon a souhaité aborder sereinement cinq sujets qui semblaient un enjeu de société (démocratie, dette, impôts, immigration, travail des jeunes), en les reliant à ses convictions et espérance. De ces rencontres passionnantes ressort la conviction que les choix de chacun ont un véritable impact et que, dans un monde dominé par l’argent, réinvestir le politique peut encore changer le cours des choses. « Nous refusons le « tous pourris » ou le « tout se vaut ». Nous croyons à l’engagement et nous voulons résolument faire confiance au peuple et à ses représentants. Pour cela, nous en appelons à l’engagement de chacun, non dans une volonté électoraliste à court terme, mais dans une perspective d’éducation populaire : chaque sujet est complexe et nécessite de croiser les regards. Les approches simplificatrices n’apportent aucune solution. De la réflexion collective naissent les idées qui peuvent faire avancer : « Créer, c’est résister ! ». Cette espérance n’est pas « angélique », mais « évangélique » ; elle nous appelle, quelles que soient nos pratiques religieuses, à œuvrer pour l’avènement du Royaume de Dieu ici et maintenant ; royaume de liberté, d’égalité et de fraternité !

Face aux sentiments de peur ou de lassitude, il est nécessaire de ne pas laisser le champ des idées aux seules paroles pragmatiques ou extrémistes. Dieu lui-même s’engage dans ce travail de parole : « Je mets mes paroles dans ta bouche […] pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre » (Es. 51,16). Alors allons-y et, avec Théodore Monod, affirmons que « l’utopie ce n’est pas l’irréalisable, mais l’irréalisé ». Et surtout n’oubliez pas d’aller voter !


Un message, un commentaire ?
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Qui êtes-vous ?
  • [Se connecter]