Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche
Appel pour une relance du christianisme social, pour des communes théologiques

Accueil > Oser un nouveau développement

Article publié

note de lecture

Oser un nouveau développement

samedi 14 septembre 2013, par :

Le groupe de Bordeaux s’en engagé dans un travail interne autour des questions économiques avant de lancer des conférences publiques. Cette note de lecture est un élément de ce travail.
OSER UN NOUVEAU DEVELOPPEMENT - Au-delà de la croissance et de la décroissance
Ecrit par Justice et Paix : service de la Conférence épiscopale française, sous la direction d’Elena LASIDA, économiste, avec la participation de : Jean-Luc Dubois, économiste, Bernard Perret, économiste, Cécile Renouard, philosophe, André Talbot, théologien,Elodie Tayeg, ingénieur agronome.

La succession de crises témoigne de problèmes mondiaux anciens qui n’ont jamais été résolus. Plusieurs crises se juxtaposent et l’approche partielle de chacune peut aggraver plus qu’améliorer la situation : crises écologique, alimentaire, financière, économique, démographique…
Le risque est grand que l’on prenne, dans l’urgence, des mesures pour régler les problèmes de court terme qui aggraveront les difficultés à moyen et long terme.

Décroissance : bonne question mais mauvaise réponse ! Ce n’est pas l’ensemble de la croissance qui menace l’avenir, mais quelques-unes de ses composantes qui représentent entre 10 et 15 % du PIB (l’automobile, les transports, la plasturgie, la pétrochimie…). Mais la moitié du PIB est représentée par des services d’une forte utilité sociale (éducation, santé, sécurité…). D’autre part, beaucoup des biens de la société industrielle procurent une amélioration substantielle de la qualité de vie individuelle et sociale. Enfin les pays du Sud ont besoin de croissance pour améliorer la qualité de vie de leurs populations.

La croissance n’est pas une solution …. La décroissance non plus !
Le débat est à mener autour d’un autre mode de développement. Passer du quantitatif au qualitatif.
La croissance est associée à l’augmentation du PIB grâce à la comptabilité nationale.
Problèmes autour de l’utilisation du PIB :
 Comment mesurer l’amélioration des services et de tout ce qui est immatériel (amélioration des soins, développement des compétences des profs, efficacité d’une administration….) ?
 Comment prendre en compte les échanges non monétaires ?
 Comment prendre en compte les « externalités » ? C.-à-d. les effets collatéraux, positifs ou négatifs, des activités économiques.
 Comment mieux prendre en compte la distribution des bénéfices de la croissance ?

Exemple de croissance avec inégalité :
entre 1990 – 2005, la croissance du PIB par habitant aux US a été d’un point supérieur à celle de la France.
  Le dixième le plus défavorisé des habitants a vu son pouvoir d’achat augmenter de 650 dollars aux US, de 2 900 euros en France.
  Le vingtième le plus favorisé bénéficiait d’une hausse de 30 000 dollars aux US et de 4 800 euros en France.
Moins de croissance mais mieux distribuée !
Problème de corrélation entre le niveau de richesse économique et le bien être social : ne se vérifie que jusqu’à un certain niveau de PIB.
Le procès du taux de croissance est d’abord celui de son utilisation comme unique critère d’évaluation de l’état de la société. De très nombreux travaux sont actuellement menés pour élaborer des indicateurs alternatifs de bien-être (niveau d’éducation, état de santé…).
Des initiatives existent pour penser la croissance et le développement autrement qu’à travers une logique purement marchande et monétaire.

Approche économique :
la vraie question n’est pas de savoir si le développement doit se poursuivre mais de définir quels modes de développement demeurent possibles (Renoncer à certaines choses mais progresser plus vite dans d’autres domaines)
  Une économie symbiotique qui cherche à s’inscrire harmonieusement dans le fonctionnement des systèmes naturels : ressources renouvelables, recyclage des déchets, économies d’énergie, écologie industrielle (concevoir les produits pour faciliter leur réparation et leur recyclage).
  Une économie relationnelle : vise à développer le bien-être.
Approche politique : définir des biens communs et services mondiaux qui devraient être exclus de tout échange marchand (cela va des êtres humains à l’eau ou l’air, la forêt, ou la justice…).
L’économie, non plus comme un moyen d’enrichissement, mais comme un moyen de construire le « vivre ensemble ».

Approches concrètes :
  Consommer autrement : commerce équitable, AMAP…
  Epargner autrement : l’épargne peut devenir un acte éthique et politique : épargne solidaire
  Se déplacer autrement : transports collectifs, covoiturage, auto-partage…
  Produire autrement : développement d’une « responsabilité sociale d’entreprise ». (social business et microcrédit)
  Travailler autrement : inventer de nouvelles formes de reconnaissance du travail, en dehors du salaire.
  Eduquer autrement (passeport de l’engagement).
  Réguler autrement
Pour un développement démocratique et solidaire : importance d’un vrai débat social.

BIEN VIVRE ENSEMBLE :
  Bien : pas uniquement comme produit mais aussi comme lien
  Vivre : besoins, mais aussi appartenance et projet de vie.
  Ensemble : lieu de débat, confiance.

  • #1 Le 28 septembre 2013 à 13:39, par Philippe Vinsonneau

    La crise : slogan conçu par les nantis pour faire taire le Peuple !
    ce qui menace l’existence humaine c‘est le capitalisme et le libéralisme - davantage qu‘une menace c‘est un CANCER en train de se généraliser, qui de plus opprime ses guérisseurs au vu et sus de tous - Une taxation à 95 % des profits financiers de toutes natures parfaitement inutiles qui gangrènent notre humanité, un partage des richesses, sont des remèdes qui suffiraient à rendre le sourire à une partie des quelques milliards d’êtres humains écrabouillés violentés - Parole.. Parole… et blabla et blabla… Moi je vous le dis - DEBOUT allons réquisitionner les super marchés au profit des NEUF MILLIONS d’enfants de femmes et d’hommes en dessous du seuil de pauvreté juste rien qu’en France . … le propriétaire d’Auchan n’est-il pas une des plus grosse fortunes, il en a besoin pourquoi faire, il chie dans trois WC ??? ??? Allons allons rendons au Peuple son électricité son gaz ses télécommunications ses transports vendus à des sociétés d’argent qui n’offrent plus aucun service public tant leur obsession est de gagner du fric encore du pognon et encore du pognon sur notre dos, Vous ne voyez pas que plus rien ne fonctionne !!! et vous ne vous demandez pas pourquoi ??? - - DEBOUT CHRETIENS, si vous avez vraiment Foi en Dieu, assez bavassé - montrez votre courage ! Organisez une manifestation redistributive, bravez les oppresseurs - le cerveau comme les bras ou les pieds sont des instruments au service du cœur au service de l’âme, mais un cerveau qui brasse de l’air n’est plus qu’un ventilateur et l’été est fini.


  • #2 Le 18 octobre 2013 à 17:50, par Marie

Un message, un commentaire ?
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Qui êtes-vous ?
  • [Se connecter]