Nous connaissons tous les méfaits de notre civilisation prédatrice du climat et de la biodiversité, notre commun. Deux symboles, comme le titre d’une fable de La Fontaine ; « l’abeille et le trader ».
L’abeille aujourd’hui menacée par les pesticides et la destruction des haies au profit de l’agriculture intensive est le symbole de ces prédations.
Le trader symbolise l’extrême marchandisation des ressources de notre planète.
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Articles
Penser le bien commun -journée du 21 octobre 2023
L’abeille et le trader par Jacques-Frédéric Josserand
par dans christianisme social, écologie, EconomiePenser le bien commun -journée du 21 octobre 2023
Communs par JM Lamare
par dans christianisme social, écologie, EconomieDans les conceptions économiques et juridiques classiques, les communs sont des ressources gérées collectivement selon des règles instituées par les acteurs eux-mêmes ; ce ne sont ni des biens privés ni des biens publics. On distingue les communs globaux (l’air, la biodiversité, etc.) les communs traditionnels ou naturels (terres, systèmes d’irrigation, etc.) et les nouveaux communs ou communs artificiels générés par les TIC. Dardot et Laval (abrégés en DL) cite un épisode du livre VII de l’Enéide où les Troyens parvenus aux rives du Latium sont reçus par le roi Latinus. Ilionée, un porte-parole des Troyens, dit alors au roi : « …nous quêtons l’humble lieu d’un bord calme, ainsi que l’air et l’eau, ces biens à tous offerts » (Paul Veyne traduit : « l’air et l’eau, ces biens ouverts à tous »).
Penser le bien commun - journée du 21 octobre 2023
L’eau, bien commun ? par MN et JL Duchène
par dans christianisme social, écologie, EconomieLa vie est apparue il y a environ 3,5 milliards d’années, dans les océans (c’est l’hypothèse la plus crédible aujourd’hui) ; tout être vivant est constitué majoritairement d’eau qu’il appartienne au règne végétal ou au règne animal. La teneur en eau d’un être vivant est de l’ordre de 70% ; pour l’être humain c’est 65 %.
Avec l’air, il n’existe pas d’élément naturel plus nécessaire à toute vie que l’eau.
Colloque d’hommage à Olivier Abel
par dans christianisme social, protestantisme
Olivier Abel prendra sa retraite de professeur de l’Institut protestant de théologie en juillet prochain. Un colloque d’hommage aura lieu les 19 et 20 juin à Paris (voir programme ci-dessous).
Olivier Abel a été président du Mouvement christianisme social et animateur d’Autre Temps, la dernière revue papier du mouvement. C’est donc une occasion d’amitié et de réflexion sur le christianisme social aujourd’hui et demain qui nous est offerte !
Carrefour de la Mission Populaire
Vivre et manifester l’Evangile en milieux populaires
par dans christianisme social, EvangileVendredi 11 novembre 10h – 19h et samedi 12 novembre 9h - 16h
Institut Protestant de théologie
83, boulevard Arago 75014 Paris
M° St Jacques ou Denfert-Rochereau
Journée du 22 octobre 2022
Egalité femmes hommes : réalité ou utopie ?
avec la participation du professeur François Vouga
par dans Egalité, christianisme social, cultureJournée de réflexion et d’échanges articulant problématiques politiques et textes bibliques
Lecture recommandée
Wilfred Monod
Pour un Evangile intégral
par dans Engagement, christianisme social, responsabilité, EvangileCet ouvrage de Laurent Gagnebin, spécialiste en théologie pratique, permet de (re)découvrir en Wilfred Monod (1867-1943) un théologien actif sur tous les fronts sociaux de son époque, en fidélité à un Evangile intégral qui cherche à unir un christianisme social et un christianisme spirituel.
La solidarité ou rien
JE c’est NOUS par Renée Koch Piettre
par dans christianisme socialLa notion de solidarité (le mot même est d’apparition récente, XVIIIe s.) n’a pas reçu, comme telle, une définition et des développements philosophiques qui puissent nous permettre de saisir immédiatement une problématique unifiée. L’adjectif solidaire (qu’on peut repérer à l’extrême fin du XVIe s.) dérive de l’expression juridique latine in solidum, « pour le tout ». En latin, solidum stipendium, c’est la solde entière, c’est-à-dire de l’année entière, qui est payée au soldat. Où l’on voit qu’il s’agit d’abord de chair à canon, et de ce qu’il faut nécessairement payer pour l’obtenir, sans qu’on puisse vraiment désirer n’avoir pas à payer (parce que, dans ce cas, le général risque de payer lui-même de sa peau !). Mais on sait que les vainqueurs se payent généralement sur la bête, c’est-à-dire le vaincu, pour honorer leurs engagements vis-à-vis des mercenaires. « L’Allemagne payera », etc. Et si l’on remonte encore un peu dans l’étymologie, on découvre l’ancien français sol, la pièce d’or massif à valeur invariable, la mesure de toutes les valeurs, car, comme dit le peuple, « un sou est un sou ». Affaire donc, aussi, de gros et de petits sous.
La solidarité ou rien
Hume et Darwin : racines anthropologiques de la morale et de la solidarité
par dans christianisme socialLe 17ème siècle connut un renouveau très important de la philosophie politique, particulièrement en Angleterre, avec des penseurs comme John Locke (1632-1704) et Thomas Hobbes (1588-1679), eux-mêmes précurseurs des grandes philosophes du 18ème siècle, comme David Hume, Jean-Jacques Rousseau, Spinoza ou Emmanuel Kant. Une particularité de plusieurs de ces auteurs, qui cherchent à repenser les fondements du pouvoir politique autrement que par la référence au droit divin, est d’allier la réflexion politique à une réflexion sur la connaissance et surtout à une réflexion anthropologique : quel rapport "le vivre en société", reconnu comme une nécessité pour la survie de l’homme, entretient-il avec la nature humaine ?
La solidarité ou rien
La désolation selon Hannah Arendt
par dans christianisme socialJe vais vous parler du concept de désolation chez Hannah Arendt, proche du terme solitude (parce que le terme qu’emploie H. Arendt en anglais est loneliness qu’on traduit généralement par « solitude », mais qu’elle distingue du terme anglais, le même qu’en français, solitude, et du terme isolation, « isolement » en français). Avant de préciser le sens du terme « désolation » et de voir en quoi il se distingue de « solitude » et d’« isolement », je réponds à qui se demanderait pourquoi je vais vous en parler.
Parce que la désolation est une situation, un état psychique, une humeur, Stimmung en allemand, dans lesquels se trouvent les hommes quand ils vivent sous un régime totalitaire.
De même que Montesquieu (à laquelle H. Arendt se réfère explicitement) dit que la crainte est le ressort (le « principe ») de la tyrannie, l’honneur celui de l’aristocratie, et la vertu celui de la démocratie, H. Arendt dit que la désolation est le ressort des régimes totalitaires.