Notre vie, notre pays ont besoin de fraternité, et pour cela il nous est demandé de vivre en bonne intelligence. La parabole du fils prodigue nous invite à l’intelligence : l’ainé ne comprend pas que le père s’occupe du cadet, un perdant qui cherche un refuge, un paria, un paumé, un homme sans ressources, un sdf, un réfugié même pas politique. Or chacun, quel qu’il soit et quoi qu’il ait fait, se trouve situé à équidistance de l’autre même le plus différent, de sorte qu’il est frère et que nous sommes frères et sœurs à jamais, avec en mémoire la promesse de la fête dont les échos joyeux et les musiques se rapprochent jour après jour...