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Appel pour une relance du christianisme social, pour des communes théologiques

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Article publié

1 er octobre : nouvelle rencontre du Christianisme social

mercredi 14 septembre 2011, par :

Après la rencontre du 2 octobre 2010 qui avait permis la relance du Christianisme social, la coordination du mouvement vous invite à une nouvelle rencontre le samedi 1er octobre 2011. Nous proposons que sortent de cette journée à la fois une nouvelle structuration du mouvement, des éléments de fond sur les clivages à déplacer dans les débats publics actuels (en France, par exemple, dans l’optique de la présidentielle de 2012) et une réflexion sur notre stratégie vis-à-vis des églises dans nos pays et en Europe.

(Merci de faire passer à toutes les personnes que cela pourrait intéresser)

Belgique/France/Suisse Nouvelle rencontre du Christianisme social

Samedi 1er octobre 2011

Faculté de théologie protestante, 83 boulevard Arago, 75014 Paris M°St Jacques ou Denfert Rochereau.

Merci de vous inscrire en envoyant un mail à < bertrand.l.marchand@gmail.com > ;

Programme (susceptible de modification)

9h30 Accueil


10h Bilan de l’année et présentation des objectifs de la journée.


10h30 Comment s’organiser ? Groupes de travail par région animé par les correspondants régionaux. Que s’est-il passé ou pas pendant l’année écoulé ? Bilan. Quelle structuration les participants imaginent-ils au niveau local et transnational pour la suite ?


11h30 : Quels clivages pour les débats publics d’aujourd’hui au regard d’hier ? Avec :
 Jean Baubérot, sociologue, sur la loi française de 1905 sur la laïcité
 Jean-Pierre Thévenaz, Christianisme social en Suisse, sur « Eglise et pouvoirs » (1971)
 Jean-Paul Nunez, Cimade, sur « L’appel de Pomeyrol » (1941)

Quels clivages ces textes ont fait surgir ou exprimé à l’époque ? Etaient-ils les "bons clivages" ? Sur ces mêmes questions aujourd’hui, quels clivages apparaissent, sont-ils "les bons" ? Quels clivages "alternatifs" à ceux-là nous voudrions faire émerger pour "aimanter" différemment les débats ? Quelles questions cela pose-t-il pour une théologie publique en Europe ?


13h Repas. Chacun amène de quoi partager avec les autres en mangeant sur place. Sinon, nombreux restaurants sur place.


14h Travail en groupe : Quels clivages, conflits, désaccords voulons-nous promouvoir dans les débats publics ? Nos questions pour répondre à quelques mauvaises questions du débat public. Chaque groupe devra rédiger quelques lignes qui permettront d’adopter un texte final.

Groupes :

+ Changer les choses de l’intérieur ou de l’extérieur du "système politique" ? Action sociale ou engagement dans le jeu politique ? Avec Stéphane Haas, président de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne)

+ Clivage social ou clivage racial ? L’étranger, le musulman, le pauvre, le riche. Avec Christophe Cousinié, pasteur, animateur de TO7, maison des chômeurs à Toulouse.

+ La laïcité contre les religions ? Avec Laurent Tessier, maître de conférence à l’Institut catholique de Paris.

+ Appauvrir l’action publique ou apurer la dette ? Avec Sylvain Cuzent, Fédération de l’Entraide Protestante, directeur du Centre d’action social protestant (Paris)

+ Quelle stratégie en direction des églises dans nos pays et en Europe ? Avec Jean-Pierre Thévenaz, Christianisme social en Suisse, membre du Groupe européen ECG pour l’action sociale œcuménique

+ Possibilité d’un autre groupe de travail thématique proposé par les participants le matin.


15h30 Plénière avec décisions collectives. + Discussion et adoption des propositions d’organisation issues des travaux du matin. + Discussion et adoption des propositions de fond issus des ateliers de l’après-midi.

17h. Fin de la journée du 1er octobre 2011.

  • #1 Le 8 juillet 2011 à 18:26

    Curieux titre
    La laïcité contre les religions ?
    il me semblait que la laïcité établissait clairement la place de la religion
    et, de là, lui donnait une place précise.
    La religion est un élément de chaque société. Le pouvoir politique l’utilise ou non, selon ses projets et selon que la religion se laisse utiliser.

    La laïcité me semble actuellement une qualité d’une société . Elle est sans jugement de valeur de la personne en accord ou non avec une des formes du christianisme. Un choix libre d’avoir confiance en Jésus ou non.

    Elle est fondée sur le laïcos,


  • #2 Le 12 juillet 2011 à 23:19, par baillergeau

    Inscription pour la rencontre du 01 octobre 2011.
    Réformé libéral, vieux militant socialiste, très impressionné par les thèses de Paul JORION.
    10 rue de la Citadelle
    56290 PORT LOUIS


  • #3 Le 12 septembre 2011 à 23:27, par Michel Jas

    La laïcité contre les religions : beaucoup de monde chez les intervenants politiques peuvent intervenir de l’extrême gauche à l’extrême droite (car sur un fer à cheval ou dans un hémicycle les extrêmes sont très proches), et avec tous les centres , toutes les droites et tous les socialismes, pour défendre la gentille laïcité contre les méchantes religions (et la franc maçonnerie on la met où ?) ; du côté des religions où bien les gens sont à la remorque de la laïcité (les cathos-du-statu-quo-ou-de-la-marche-arrière parce depuis les "saintes révisions" de la loi 1905 heureusement les municipalités et l’État leur entretiennent toutes et tous leurs locaux des clochers divers aux orgues classées ; les juifs pour qu’on arête de construire des mosquées (Shalom-Salam) et les protestants parce qu’ils sont depuis toujours idéologiquement pour la laïcité, "c’est obligatoire", même s’ils ne cotisent pas pour leurs églises et que leur paroisses ne s’en sortent plus tellement depuis la fin du concordat..) ou bien ils s’opposent mais là ce sont des vrais sectaires (des evangelicals intégristes, revendicatifs pour leurs colos créationnistes ou aumôneries Témoins de J. ou des barbus Musulmans dont les femmes sont voilées avec des drapeaux bleu blanc rouge ) >>> Normal la laïcité-laique-("courageusement athée") a fragilisé les religions sécularisées (modérées) il ne reste plus que les sectes qui, elles, ont la foi ... A moins que la vraie laïcité soit un lieu de justice et de vérité (qui a lu les articles de J.-D. Roque de 1998 dans ETR sur " Egalilté de droit et inégalité de fait entre les différents cultes en france" ??) ... Bon boulot les amis de Paris (et vive la Fraternité, l’Egalité et la Liberté) Michel Jas


  • #4 Le 1er octobre 2011 à 18:00, par baillergeau

    Notes prises

    Stéphane Lavignotte, bon animateur, tente de relancer la salle à l’action, mais l’âge des participants est là et les souvenirs sont plus lourds que les projets - on peut lui faire confiance, il a l’endurance des militants au long cours !

    Le Professeur Jean Bobérot donne l’occasion d’un rebond.

    Elisabeth Badinter / la fille Le Pen / loi 1905

    Le mélange qu’ Elisabeth Badinter réalise entre ses convictions personnelles et la loi 1905 fait de ses propos un coktail imbuvable.

    Elle peut considérer la religion comme la source de tous les maux des hommes,

    mais elle n’a pas à assimiler cette opinion à l’expression même de la laïcité.

    Sa pensée est une opinion , ce n’est pas l’expression de la laïcité pleine et entière.

    Dans le feu de l’action, Jean Boberot en vient à mettre en évidence les contradictions entre l’acceptation de l’héritage de son père et les convictions d’Elisabeth Badinter...

    Le jet d’acide était trop fort pour les autres qualités de la Grande Dame !

    Reste que l’analyse de fond de Bauberot pourrait constituer une base de réflexion offerte par les protestants, à leur amis cathos et musulmans, sans oublier les non-croyants, ceux qui ne savent pas que tout le monde a une croyance et que croire en rien, c’est parfois trop.

    Second temps fort de cette matinée - j’ai loupé l’après midi, faute de temps -

    Un mot du philosophe percutant Olivier Abel.

    Il redit comment ce vieux mouvement a brassé les idées dans les années 50 à 70 et combien sont aujourd’hui à revoir - Il a cité le nom de Georges Casalis dont nul ne conteste la sincérité et la force de conviction, mais l’histoire lui est bien cruelle.

    Dans un temps où la fin incroyable du communisme appliqué à une large partie du monde a juste précédé l’effondrement du capitalisme le plus délirant, l’analyse à la paille de fer s’impose de part et d’autre pour en tirer ce qui reste utilisable pour l’avenir.

    Comme si ces deux analyses n’étaient pas suffisantes, il reste le partage sans guerre du reste des richesses d’un monde pillé et surtout la recherche d’un univers où la marchandisation intégrale sera bannie.

    Tout cela semble constituer de quoi alimenter à nouveau ce groupe, grâce à un bon lien internet.

    La recherche de débats locaux sur des sujets préparés par les "sachants" dont les réformés ne manquent pas, semble envisageable si les dits-sachants parviennent à passer le périph pour aider aux "disputations" dans les provinces lointaines.



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