Non, nous n’avions pas à hésiter sur le choix. Merci à notre Présidente de l’EPUdF de l’avoir clairement dit.
Les Français ont déjoué le double piège de la dissolution anticipée de l’Assemblée nationale et de la diabolisation égale des « extrêmes ».
Or les élections européennes avaient montré leur soif d’alternance : et les médias ont mené propagande pour appuyer la pire alternative, celle de l’extrême droite.
De cet adversaire Emmanuel Macron disait : « Je ne l’ai pas choisi, ce sont les Français qui me l’ont donné ». Donné, comme un cadeau inespéré, pour détourner les rancœurs vers les étrangers et achever la casse de l’État social ?
Une autre option s’est dégagée de l’effroi devant cette trahison : le sursaut républicain. L’ex-majorité présidentielle se ménage ainsi un sursis. Mais, à diaboliser toujours LFI, elle renforcera encore l’extrême-droite aux prochains scrutins.
À moins que l’urgence du bien commun ne restaure le dialogue pour une vraie alternance ? Sauver la planète, la paix, la démocratie, la fraternité, l’agriculture, l’industrie, la santé, l’école, la recherche, la culture, Mayotte et les Calédoniens — et la Palestine ! —, autant de buts vitaux. Ici l’obstacle des finances doit céder.
Renée Koch Piettre
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Article publiéTribune
Alternances, une affaire de salut
dimanche 28 juillet 2024, par :
Les Français ont déjoué le double piège de la dissolution anticipée de l’Assemblée nationale et de la diabolisation égale des « extrêmes ».