La santé mentale, quels enjeux sur notre territoire ?

Au cours des prises de parole, et au fil des échanges, les points suivants ont été abordés :
• La santé mentale est un volet prioritaire de la santé publique.
La psychiatrie a longtemps été un sujet tabou et mal connu, mais depuis le COVID, une prise de conscience s’est opérée. Depuis cette période, les indicateurs de troubles et de souffrances psychiques, notamment chez les jeunes sont en augmentation. (1 étudiant sur 3 aurait des pensées suicidaires)
• La « crise » en psychiatrie n’est qu’une composante de la maladie mentale et doit être prise en charge dans un continuum thérapeutique. Or, par manque de moyen, la tendance est de limiter la prise en charge des patients à ce seul moment aigu de leur parcours.
• L’apparition des neurosciences ces dernières années a abouti à leur utilisation quasi exclusive dans le diagnostic et les soins de santé mentale, au risque d’oublier la nécessaire relation humaine dans la durée du soin.
• Ne pas oublier que le patient, en santé mentale est une victime de la maladie et non un agresseur. Il ne s’agit pas de protéger la société de cet agresseur, mais de soigner ce patient, ce qui n’est pas du tout la même approche sociétale.
• Si sur la Métropole bordelaise les institutions en santé mentale sont présentes et savent innover, il existe encore sur le territoire aquitain des lieux mal desservis.